Etudiants blessés
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La Police afghane tire sur des protestaires tuant au moins quatre et blessant 30 étudiants

AP
,le 12 novembre 2002

K A B U L, Afghanistan, Nov. 12 — Hundreds of students enraged over a lack of food and electricity in their dormitory clashed with police in violent demonstrations that carried into the morning Tuesday. At least four students were killed and dozens injured, witnesses and officials said.

NA soldiers beating protesters


Kaboul, Afghanistan, le 12 nov.--Centaines d'étudiants furieux à cause du manque de nourriture et d'électricité dans les dortoirs se sont heurtés contre la police dans des démonstrations violentes qui se sont déroulées de la nuit jusqu'au matin mardi. Au moins quatre étudiants ont été tués et des douzaines ont été blessés, selon des témoins.

Les pompiers ont forcé les étudiants en arrière avec des canons d'eau, pendant que la police tirait avec des barages du feu automatique. D'après la police, on tirait au-dessus des têtes. Les étudiants ont jeté des pierres, briques et bâtons aux forces policières.

"Avec mes propres yeux j'ai vu les corps des quatre étudiants tués au moment où ils se sont mis en route au palais présidentiel," a dit Sher Mohammed, un officier de l'armée qui était témoin aux premières protestations lundi soir. Il n'ést pas clair si plus d'étudiants soient morts dans la manifestation de mardi.

"Il n'y existe pas d'al Quada à l'Université de Kaboul, sauf la négligence officielle," a dit Faizullah Jalai, un professeur en droit et critique du gouvernement de Karzai. "Seulement une fois que des étudants ont été tués ou blessés que voilà sortent immédiatement ces accusations des motivations politiques et religieuses .Il était irresponsable et insultant."

La famille de Rahim était particulièrement amère, disant que les accusations les avaient blessées plus que sa mort. Abdul Alim, son frère aîné et étudiant en médecine qui habite également le dortoir central a indiqué que ses camarades soutiennent le gouvernement de Karzai, mais leurs plaintes persistentes concernant les conditions de vivre à l'université étaient tombées sur des oreilles sourdes.


The Washington Post, le 24 novembre, 2002

"Mort aux meurtriers de nos collègues. Nous demandons la justice," ont crié des protestataires à l'extérieur des dortoirs dilapidés où plus de 3.000 mille d'étudiants des villages de tout l'Afghanistan vivent dans une misère profonde.

Tout ce que nous essayons de faire pour le moment est de les garder près de l'université. Nous ne pouvons pas arrêter ceci," le chef de l'intelligence Abdul Karim a indiqué à la Presse.

C'était la première fois depuis la chute du Taliban qu'une protestation universitaire se tourne à la violence. Le départment de police de Kaboul qui est débutant au présent a reçu une formation internationale dont la plupart a été fournie par la police allemande.

"C'est barbare." a dit Umaid, un étudiant des sciences sociaux qui a sauté une barrière rouillée pour s'échapper aux tirs de la police. "Aujourd'hui les étudiants protestent les morts de nos camarades."

Un officier d'armée, Mohammed, a dit que les étudiants avaient attendu trois heures dans la ligne pour recevoir de la nourriture à la fin d'une journée de jeûne observée pendant le mois saint islamique de Ramadam qui avait commencé il y a une semaine.

Les provisions se sont épuisées avant que plus de 400 étudiants aient pu manger. Pour une grande partie du temps ils restaient dans l'obscurité parce que l'électricité a été coupée.

"Nous n'avons pas d'eau. Nous n'avons pas de pain. Nous n'avons pas d'électricité. Tout coûte cher," a dit Nangalai, un étudiant en médecine. Il a dit que quelques étudiants tiraient aussi dans l'air pendant la protestation lundi.

Habib-ur Rahman dont le cousin étudie à l'université a indiqué qu'il avait vu un mort à l'hôpital des environs pendant qu'il recherchait un parent absent. Les témoins ont rapporté qu'au moins 30 étudiants ont été blessés lundi.

La protestation s'est déroulée presque un an exact après la chute du Taliban du capital et ceci parmi des plaintes que le gouvernement maintenant dépouillé de fonds n'a pas fait assez pour améliorer la vie quotidienne du peuple afghane.

Des centaines de spectateurs se sont assemblés mardi pour témoigner la démonstration, quelques-uns se plaçaient sur les toits des maisons détruites se trouvant près de l'université dans une région de Kaboul fortement endommagée pendant les combats entre les factions dans les années quatre-ving-dix.

L'université une fois l'amiral du pays de l'éducation universitaire, n'a pas été réparée pendant le régime du Taliban qui n'approuvait pas en général l'éducation sauf pour des raisons de l'entraînement religieux.

Le président afghane Hamid Karzai a demandé plus d'assistance international disant que son pays pauvre n'a pas reçu ce qu'il avait été promis par le monde à la suite de la chute du Taliban.

Un rapport préparé en octobre par la société globale internationale CARE indique: "Nous concluons qu'en dépit de la rhétorique, il paraît que la communauté qui avait promis les fonds nécessaires pour la reconstruction afghane n'a pas encore livré cet argent. Cela ne brise pas seulement une promesse; c' est potentiellement contreproductif."





Meutres des 4 Etudiants font honte au governement Afghan

The Washington Post
, le 24 novembre, 2002


Kaboul, Afghanistan (WP)-Parmi les enfants de sa famille Abdul Rahim, un étudiant intelligent et diligent de 21 ans, promettait, surtout à ses parents, le plus bel avenir. Son père un juge islamique respecté de la ville méridionale de Gazni, l'a envoyé il y a six mois à l'université de Kaboul pour étudier le droit souhaitant qu'un jour Abdul le suivrait dans sa carrière.

Tragiquement , la vie de Rahim s'est finie violemment le 11 novembre dans une dispute pendant la nuit entre la police de Kaboul un grand nombre d'étudiants qui se sont lançés dans les rues pour protester le manque d'électricité, nourriture, et d'eau dans les dortoirs. Rahim et Abdul Gaff, un étudiant en médicine de deuxième année, ont été tués par les balles tirées par la police afghane; une douzaine d'autres étudiants ont été blessés.

"Ce garçon était ma lumière et maintenant il n'est plus," a déclaré le père de Rahim. Qazi Abdul Hakim, dans une entrevue dans sa maison, 100 milles au sud-ouest de la capitale. "Je l'ai envoyé à Kaboul pour étudier mais au lieu de pouvoir faire ses études, il a été tué-- pas par les communistes ou par le Taliban, mais par la police d'une démocratie,' dit-il en pleurant. " Je suis juge pendant 30 ans, mais il n'y a aucune loi ou justice dans ce pays."

L'incident--le premeir désaccord violent entre les étudiants et la police dans la capitale dans plus qu'une décennie--a mortifié le gouvernment transitoire, qui est fortement soutenu par les E.U. Le Président Hamid Karzai a immédiatement commandé deux commissions séparées au niveau du cabinet pour étudier les actions de la police et les causes à la base de la protestation de la part des étudiants.

Etudiants blessés
Quelques supporteurs de RAWA à l'université ont redigé la liste suivante:
Nom Nom de père Province
M. Shakir Qurbanyar Jozjan
Ghani Iesa Khan Logar
Naqibullah Ghulam Dastagir Wardak
Wahidullah M. Azam Herat
Ismatullah Sayed Rasul Wardak
Saifullah Dlawar Khan Kabul
Rahimullah Islamudin Wardak
Khulam Sakhi x Logar
Abdullah A.Ghani Paktia
M.Wasif M.Azim Logar
M.Shapoor M.Nadir Wardak
Amal Ghulam Nabi Ningrahar
Naqibullah Khan Wali Khost
Ajmal Gulmir Khan Khost
Firuz Saifuddin Khost
Akbar Abdul Ahad Logar
A.Saleem A.Basir Logar
M.Asif Aminullah Wardak
M.Asif Ghulam Dastagir Wardak
A.Hadi A.Salam Wardak
Hasan Ali A.Hussian Ghazni
Javid Ghulam Nabi Logar
Atiqullah Ayatullah Logar
Noor Agha M.Zahir Badakhshan
A.Wali Sattar Badakhshan
A.Zahir M.Omar Wardak
Barat Ali Hussian Dad Ghazni
A.Samad A.Qauym Ghazni
Faiz Mohammad x Logar
Mirwais Bang Wardak
Wahdat M.Aesa Wardak
Abdullah x Kabul
A. Wali Haji Zadak Wardak
Nasir x Takhar
Ahmad Shah Mir Aqha Wardak
A.Jamil A. Rauf Wardak
Ghulam Sakhi Ghulam Jalani Wardak
Hafizullah Ziauddin Ghazni

Il est probable que ces étudiants "disparus" sont en prison

M. Arif M.Akbar Ghazni
M. Younis M.Nazar Ningrahar
A. Raziq Jandad Maidan
Zalmi M.Nasir Ghazni
Human Rights Watch, un group partisan basé à New York a indiqué qu'il s'intéresse sérieusement à cet incident. "Si le gouvernemnt ne peut pas s'aquitter d'une protestation lancée par des étudiants non armés, "cela soulève des quesions sérieuses concernant la capacité du gouvernement de fournir la sécurité au reste du pays."

L'incident a également accentué la facilité avec laquelle la politique religieuse peut s'inserrer dans n'importe quelle situation violatile dans l'Afghanistan après le Taliban où l'extremism islamique reste une menace à la stabilité aussi bien qu'un moyen facile de critiquer des adversaires, même sur un campus tranquil.

Les fonctionnaires du gouvernement, tout en reconnaissant que la police a été mal formée et s'est servie d'une force excessive, ont chargé que des sympathisants du Taliban et de al Quada parmi les étudiants ont provoqué exprès leurs camarades à la confrontation fatale. Ils ont alléqué que quelques étudiants ont porté des pistolets en criant ,"Vive Osama!" et lançant des pierres aux voitures de police.

"Nous croyons à l'existence d'une main invisible derrièrre cet incident, que des provocateurs s'apprêtaient à exploiter de jeunes émotions pour interrompre la sécurité selon leur propre but," a dit Husain Ishrak Hussaini, une porte-parole de l'Intérieur.

Des étudiants nombreux ont déclaré que leur seule motivation était de tirer l'attention aux conditions pauvres dans le dortoir central surchargé. Il avait empiré pendant Ramadam, le mois de jeûne en Islam qui avait commencé le 7 novembre. Cette nuit, selon eux, l'électricité a été coupée et les provisions de nourriture destinées à mettre fin à leur jeûne se sont trop vite sêchées.

Rahman, un étudiant en médecine, a dit qu'il préparait à un examen au moment que l'électricité a été coupée. Ne pouvant plus, il s'est enfuit du bâtiment et s'est joint aux centaines d'autres étudiants qui ont déjà commencé à marcher envers Kaboul, projectant vaguement d'amener leurs plaintes jusqu'à Hamid Karzai.

"C'était le comble. Les gens avaient faim, et nous étions tous bouleversés," a dit Rahman. "Je n'ai pas vu d'armes ou entendu crier de slogans islamiques, mais quelques étudiants derrière nous sont devenus violents. Nous avions l'intention de négocier avec la police mais ceux-ci voulaient l'attaquer. Nous avons essayé de les arrêter; une fois le tir avait commencé tout le monde s'est sauvé."

Beaucoup d'étudiants et professeurs--aussi bien que des parents des étudiants tués--étaient furieux que le gouvernement ait soulevé le spectre des conspirateurs du Taliban et al Quada sur le campus. Ils ont rejeté cette allégation comme une ruse pour dévier la critique des excès de la part de la police et les conditions déplorables auxquelles sont soumises les étudiants qui vivent dans les dortoirs.

"Il n'y existe pas de al Qaeda à l'université de Kaboul, sauf la négligence officiele," a dit Faizullah Jalal, un professeur en droit et critique du gouvernement de Karzai. "Seulement une fois que des étudiants sont tués ou blessés que voilà sortent immédiatement ces accusations des motivations politiques et religieuses. C'était irresponsable et insultant."

La famille de Rahim était particulièrement amère, disant que les accusations les avaient blessés plus que sa mort. Abdul Alim, son frère aîné et étudiant en médecine qui habite également le dortoir central a indiqué que ses camarades soutiennent le gouvernement de Karzai, mais que leurs plaintes persistentes concernant les conditions à l'université étaient tombées sur des oreilles sourdes.

"Aucun parmi nous n'a rien à faire avec le Taliban; nous voulons justement nos droits," a dit Alim. "Le dorm était vraiment affreux. Les toilettes puaient à cause du manque d'eau, et les employés nous volaient notre nourriture. Nous sommes allés nous plaindre aux authorités à plusieurs reprises mais rien ne s'est produit."

Mais les officiels de l'université ont déclaré que le détournement apparent d'une manifestation paisible ne représente qu'un example d'un problème politique plus profond sur le campus de Kaboul où la population de 13.000 est un mix potentiellement volage.

Il existe des groupes rivaux de Pastuns , Tajiks et Hazaras ethniques. Il y a des urbanites en jean à côté des étudiants dévots en robe musulmane qui viennent des parties rurales du pays. Il y a des étudiants brillants à côté des garçons qui sont à peine instruits des académies islamiques et de l'Afghanistan et du Pakistan qui ont été inscrits par le Taliban.

Les oficiels ont dit que quelques-uns de ces étudiants religieux se sont liés avec des groupes islamiques anti-gouvernement--pas seulement les anciens membres du Taliban qui persiste en dépis de la défaite du mouvement, mais aussi des disciples des factions islamiques dirigées par des leaders encore puissants.

"Je ne peux dire que ces groupes étaient responsables pour ce qui s'est passé cette nuit, mais je sais qu'ils sont actifs sur le campus, et qu'ils ont des éléments dans les dortoirs qui manoeuvrent les autres étudiants," ont dit Sharif Fayez, le ministre de l'éducation plus élevée. "Quelques-uns n'ont aucune qualification académique, mais ils ont des relations puissants: les enlever seraient une issue très sensible."

Fayez, qui est accompagné de gardes armés en raison des menaces faites sur sa vie, a dit que ses efforts en vue de la modernisation de l'université avaient contrairié des groupes islamiques, surtout après qu'il ait enlevé plusieurs officiels supérieurs de leur camp. Mais il a dit aussi qu'il avait tenté de rendre moins importante la politique sur le campus en encourageant les étudiants de se concentrer sur leurs carrières.

J'ai dû apporter des changements, et j"ai dû également former une équipe professionelle qui pensait moi," dit Fayez qui avait pleuré en décrivant le moment pénible qu'il avait vu les corps de Rahim et Ghaffar dans le morgue plusieurs heures après la protestation. "Mais j'ai averti les étudiant à plusieurs reprises d'éviter l'activisme politique, parce que dans l'Afghanistan, malheureusement, ça signale encore la violence."

Une indication des pertubations sur le campus a été la découverte d'une bombe dans une salle de classe de l'école de médecine le matin de la manisfestation. La police a annoncé qu'elle avait trouvé une lettre écrite à la main avec un timbre de Taliban décrivant les plans pour la bombe et accusant le professeur de cette classe d'être "infidèle." Un étudiant dans la classe a été arrêté, et le professeur a maintenant deux gardes armés en uniforme qui le suivent.

Mais plusieurs sources ont sugéré la possibilité que le service de l'Intelligence ait planté la lettre et la bombe en vue de marquer les étudiants ethniques Pastun comme des saboteurs pro-Taliban. Les sources trouvent également qu'il est possible que la police habillée comme les étudiants et qui appartient aussi à l'Intellience ait pu crier des slogans extremistes dans la démonstration nocturnale afin d'agiter et discréditer les étudiants.

Une semaine après la manifestation, le campus semblait reprendre son air normal.

Les étudiants se bronzaient au soleil et cassaient la croûte entre les classes. Les lignes de la police d'émeute sont disparues, et les étudiants féminins, absentes pendant les jours de tension, se flânaient à travers le campus. Une charge de nouveux matelas a été fournie au dorm principal, et un nouveau transformer électrique est enfin arrivé.






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